dimanche, septembre 24

Hausse des prix du bétail en Guinée : « l’État doit intervenir pour mettre de l’ordre dans ce secteur » (consommateurs)

A seulement 24 heures de la célébration de la fête de Tabaski communément appelée fête des moutons. A Conakry, la plupart des points de vente sillonné lundi 26 juin 2023 par notre reporter, le constat est le même : si les vendeurs de bétails se plaignent de la rareté des clients, ces derniers dénoncent les prix « fantaisistes ».

Moussa Camara vendeur de bétails à Dixinn-Rail explique les raisons de la hausse des prix. « Ce n’est pas nous qui augmentons le prix des moutons. Le problème est à plusieurs niveaux. Il y a plusieurs catégories de moutons que nous vendons mais les plus chers viennent du Mali, et à cause du mauvais état de la route nous sommes obligés d’augmenter légèrement les prix pour ne pas perdre. J’avoue que sur certains moutons on gagnera à peine 50 000 GNF. L’Etat doit nous aider pour qu’on puisse aider aussi la population, sinon c’est difficile et nous en sommes conscients mais on y peut rien, puisque nous sommes des commerçants qui cherchent des profits pour nourrir aussi nos familles », a expliqué Monsieur Camara avant d’ajouter.

« Les moutons se négocient entre 1 500 000 GNF et 4 000 000 GNF, mais les gens préfèrent acheter les moins chers par faute de moyens. Vous voyez (…) les clients viennent mais ils discutent trop, peu sont ceux qui achètent ».

Monsieur Alhassane Soumah, un client rencontré sur place a bien voulu se confier à notre reporter. « Les moutons coûtent énormément chers (…) chaque année ils (vendeurs) augmentent 200 GNF à 300 000 GNF. Ce n’est pas supportable, l’Etat doit intervenir pour mettre de l’ordre dans ce secteur, chacun fixe le prix en fonction de la tête du client », a dénoncé le sieur Soumah.

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