Le mouvement syndical guinéen a conféré mardi 13 avril 2021 avec les médias au siège du Slecg situé à Donka dans la commune de Dixinn à Conakry.
En toile de fond, dénoncer et condamner les violations récurrentes de la liberté syndicale en Guinée. Par la même occasion, le conférencier a rejeté de manière catégorique l’article 39 de la loi L027 portant statut général des fonctionnaires en République de Guinée. Un article selon lequel tout agent de l’État admis à faire valoir son droit à la retraite perd sa fonction syndicale. Le camarade Aboubacar Soumah du Slecg s’interroge même sur l’intérêt d’une telle loi avant de rappeler.
« Les droits syndicaux et les libertés syndicales sont imprescriptibles et inviolables et que l’État n’a rien à voir dans le fonctionnement d’un syndicat, ils n’ont pas de dispositions à prendre par rapport au fonctionnement et à l’organisation syndicale », rappelle-t-il.
Le mouvement syndical guinéen ne se laissera pas faire et menace de sévir les jours à venir pour faire respecter ses droits, menace-t-il. « En tout état de cause, le mouvement syndical guinéen ne tolérera aucune immixtion du gouvernement dans les affaires syndicales et se battra au tant que faire se pourra par les moyens légaux pour le respect des droits et libertés syndicales qui lui sont conférés par des lois supranationales à travers les conventions internationales obtenues aux prix de lourds sacrifices consentis par le monde du travail », a déclaré Monsieur Soumah.
Madiba Kaba / madibak@guineerealite.info