Au total sept (7) personnes ont trouvé la mort ce mardi 12 mai 2020 en Guinée, particulièrement en Basse-côte. Des personnes tuées dans le cadre d’affrontements entre des citoyens protestant contre les barrages sanitaires autour de la ville de Conakry ou contre les délestages électriques à Kamsar, et les forces de l’ordre.
D’abord, ce sont cinq (5) personnes qui ont été tués à Friguiadi dans la préfecture de Coyah dans les manifestations contre le barrage sanitaire qui était érigé dont se servaient les agents de maintien pour rançonner les citoyens. Pour les mêmes raisons et dans les mêmes circonstances, une personne a également été tuée à Kénindé, sur la route reliant Conakry à la ville de Dubréka, à 50 km au nord-est de la capitale guinéenne. Une dernière personne a été tuée à Kamsar, une ville située à près de 400 km de Conakry, lors d’émeutes cette fois-ci contre le manque d’électricité.
Au-delà de ces victimes qui relancent la question de l’impunité garantie aux forces de défense et de sécurité et de la problématique des droits humains, on dénombre plusieurs dizaines de blessés.
En outre, à Kamsar, le maire issu de l’opposition a payé les frais de la colère populaire : son domicile privé a été mis à sac hier lundi 11 mai par un groupe de contre-manifestants, a-t-on appris.
Sur la situation de Coyah, de sources concordantes, les autorités compétentes ont décidé de déplacer les barrages à partir d’aujourd’hui, histoire de calmer les tensions.
La Rédaction / redaction@guineerealite.info