Dans une de ses décisions visant à alléger les charges des citoyens, le gouvernement guinéen a décidé de rendre gratuit les transports publics, pour une période de trois (03) mois. Et décidément, si cette mesure est appliquée, cependant elle est loin d’être la solution aux nombreux problèmes liés aux déplacements des citoyens à Conakry, a constaté ce mercredi matin, notre reporter à l’arrêt bus de Dabompa, dans la haute banlieue de la capitale.
Plusieurs dizaine de passagers étaient à l’attente de bus. Un d’entre eux a bien voulu interpeller l’État en ces termes, « Nous sommes entrain d’attendre le bus pour rejoindre mon lieu de travail. On est là depuis 30 minutes, on peut faire ici une heure de temps. Comme hier, moi j’ai fait 2heures de temps avant de m’embarquer dans le bus. Nous souffrons énormément et en plus, les bus ne prennent que 19 personnes. Vous voyez quand même cette foule, c’est extrêmement difficile. Je demande à l’Etat d’avoir pitié de cette population en diminuant davantage le prix du carburant, c’est la seule solution pour aider tous les citoyens, sinon nous allons souffrir », a plaidé Mohamed Lamine alias Burkina.
Autre fait qui a retenu l’attention de notre reporter pendant cette épidémie du nouveau coronavirus, c’est aussi le non respect de la distanciation sociale, alors que le président Alpha Condé dans un décret, avait interdit tout rassemblement dépassant 20 personnes mais malheureusement cet attroupement de passagers à l’arrêt bus de Dabompa, viole systématiquement les principes de la batterie de mesures sanitaires annoncée par le Président de la République.
Madiba Kaba / madibak@guineerealite.info