Dans un décret rendu public, lundi 6 avril, dans les médias d’État, le président guinéen Alpha Condé a promulgué la nouvelle Constitution adoptée le 22 mars dernier, par voie référendaire, au terme d’un scrutin controversé, émaillé de violences meurtrières, tant dans la capitale Conakry que dans certaines villes de l’intérieur du pays.
Dans sa dernière déclaration, dont copie a été transmise à notre rédaction, le Front national pour la défense de la constitution, a une nouvelle fois, réitéré son engagement à poursuivre le combat jusqu’à la victoire finale.
Pour la promulgation de la fameuse Constitution, le FNDC, « ne reconnaîtra aucune Institution ou Constitution issue du coup d’État constitutionnel du 22 mars 2020. Le Peuple de Guinée ne reconnaît que sa Constitution de Mai 2010 », a-t-il rappelé avant de menacer, « Nous mettrons tout en œuvre pour faire respecter l’ordre constitutionnel, quitte à suspendre la trêve que nous nous sommes imposée à cause du Coronavirus. C’est pourquoi, le FNDC lance un appel à toutes ses structures de Conakry et de l’intérieur du pays pour qu’elles se mettent en ordre de bataille en vue du déclenchement des actions d’envergure qui interviendront à tout moment. »
Selon le Front anticonstitutionnel, le seul moyen devant empêcher le déclenchement de ces actions d’envergure, est entre autres la prise de conscience des autorités de Conakry, « Le déclenchement de ces actions dépendra de la prise de conscience du Gouvernement qui devrait faire preuve de responsabilité en arrêtant immédiatement ses démarches d’aggravation de la crise politico-sanitaire et en libérant sans délai les membres du FNDC arrêtés à ce jour. »
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