C’est un secret de polichinelle. L’épidémie de Coronavirus qui continue de faire des ravages, a également secoué l’économie mondiale. Une situation qui s’est vite répercutée sur le prix du baril de pétroles, désormais vendu à 20$, à en croire des médias internationaux.
Depuis la chute du prix du baril à l’international, des consommateurs guinéens se sont réjouis de la « bonne nouvelle » dans l’espoir que les autorités de Conakry revoient à la baisse, elles aussi, le prix du litre de carburant à la pompe.
A la surprise générale, mardi soir, le gouvernement a décidé de fixer le prix du litre de carburant, actuellement vendu à 10.000 GNF, à 9.000 GNF le litre à la pompe, soit une réduction de 1.000 GNF seulement.
Dès l’annonce de cette nouvelle à la télévision nationale, nombreux sont les consommateurs qui n’ont pas tardé à exprimer leur déception face à cette baisse qu’ils qualifient « d’insignifiante » et que la décision du gouvernement serait une insulte à l’endroit des populations guinéennes qui tirent le diable par la queue.
Dans sa dernière déclaration, le Groupe organisé des hommes d’affaires (GOHA), par la voix de son président Mohamed Chérif Abdallah avait menacé de faire grimper les prix des denrées de premières nécessités, si toutefois les autorités ne revoient pas « considérablement » le prix du litre de carburant.
Diawara Thierno Oumar / todiawara@guineerealite.info