Au lendemain du double scrutin controversé, émaillé de violences meurtrières, plusieurs organisations internationales de défense des droits humains notamment la Fédération internationale des droits de l’homme avait porté de graves accusations contre les militaires guinéens.
Selon la FIDH, « des forces de l’ordre et forces armées, ont une nouvelle fois tiré à balles réelles contre les manifestants. » L’organisation a également indiqué que « les militaires ont joué un rôle central dans ce double scrutin entaché de graves irrégularités. »
Faux ! Rétorque le ministère de la défense nationale, qui a réagi dans une déclaration rendue publique, jeudi 26 mars 2020, selon laquelle « les Forces armées guinéennes ne participent ni au maintien, ni au rétablissement de l’ordre public qui sont du ressort de la police et de la gendarmerie.» Le ministère de la défense nationale a rappelé que « les Forces armées n’interviennent qu’en appui aux Forces de police et de gendarmerie en cas de nécessité absolue. »
Il a, en outre affirmé que « les Forces armées guinéennes n’ont joué aucun autre rôle dans le processus électoral si ce n’est celui qui leur est dévolu », comme, « la défense du territoire et la protection des personnes et de leurs biens. »
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