De sources concordantes, au moins six (6) opposants tués (bilan provisoire) et plusieurs dizaines de blessés, parmi lesquels figurent des journalistes. Ces actes de violence ont eu lieu, dimanche 22 mars 2020, dans des quartiers favorables à l’opposition à Conakry et dans certaines villes de l’intérieur du pays. On signale également plusieurs arrestations d’opposants notamment à Boké, la zone minière où la presque quasi-totalité de ses habitants sont farouchement opposés au référendum constitutionnel.
A en croire certains observateurs, ce scrutin a enregistré un faible taux de participation des électeurs et s’est déroulé dans une sainte pagaille caractérisée par le saccage de plusieurs bureaux de vote et autre matériel électoral brûlé par endroits.
En gros, seules quelques zones favorables au parti au pouvoir, ont pu accomplir dans la « tranquillité » leur devoir civique, nonobstant des abstentions, comme pour dire que même certains militants ou sympathisants du RPG Arc-en-ciel n’adhèrent pas à ce fameux projet de nouvelle constitution, carrément boudé par la Cédeao, l’Union africaine, l’OIF et l’Union européenne. Toutes ces institutions ont vivement dénoncé le manque d’inclusivité de ces élections, condition sine qua non de garantie de leur observation du scrutin. Ci-dessous quelques images du déroulement du double scrutin à travers le pays.


