Jusqu’à preuve du contraire, les guinéens sont convoqués aux urnes le dimanche 22 mars prochain pour les élections législatives et référendaire. A la Commission électorale nationale indépendante (CENI), tout serait prêt pour la tenue de ce double scrutin « controversé » , à en croire le Président de l’institution.
Se prononçant sur la situation des personnes qui doivent être extirpées du fichier électoral, comme l’a recommandé le rapport d’audit des experts de la Cédeao, maître Salif Kébé a promis de rétablir ces citoyens dans leur droit avant les prochaines échéances électorales, « les deux millions quatre cent trente huit mille et quelques électeurs qui sont stigmatisés aujourd’hui, ne sont pas revenus devant l’agent de recensement, d’où leur problème. Quand on dit qu’ils ont des problèmes de documents dans la base de données. Il s’agit du fait qu’en 2019, il avait été demandé à chacun de se présenter devant l’agent de recensement et de faire scanner son document. Celui qui présente une carte d’identité, sa carte est scannée et collée à son dossier dans la base de données. Celui qui présente un passeport, idem, celui qui présente les autres documents comme la carte d’identité universitaire, la carte d’identité militaire ou le livret militaire devait faire scanner ce document là et joint à son dossier dans la base de données. Maintenant, il y a un certain nombre de guinéens majeurs qui n’ont pas fait cette démarche, donc d’où les deux millions quatre cent milles et quelques électeurs. Ils sont mis à l’écart pour ces élections-ci, maintenant entre ces élections et la présidentielle nous verrons comment est-ce qu’il faut les retrouver pour qu’ils aient le complément de leurs dossiers dans la base de données et qu’ils soient effectivement sur la liste électorale », a déclaré le président de la CENI au micro de nos confrères de la Télévision nationale (RTG).
Diawara Thierno Oumar / todiawara@guineerealite.info