L’assainissement du fichier électoral constitue la pomme de discorde pour organiser une élection libre et transparente en Guinée, dit-on.
Interrogé ce lundi 2 mars par nos confrères de Rénaissance FM, une radio locale, Jacques Gbonimy du parti UPG de feu Jean Marie Doré, n’arrive pas à comprendre que l’OIF (Organisation internationale de la francophonie) étant membre de la mission internationale d’audit du fichier électoral soit mêlée à l’organisation de ces élections alors que ses recommandations n’ont pas été pris en compte par la CENI, « les actions combinées des partis politiques de l’opposition et les acteurs de la société civile regroupés au sein du Fndc ont attiré l’attention de la communauté internationale. Vous avez vu premièrement le départ de l’OIF qui malheureusement s’est mêlée dans une situation où elle devait pas se mêler, parce que l’OIF a été membre de l’audit. Ils étaient parmi les experts qui ont fait l’audit », a-t-il dénoncé avant d’ajouter, « et la recommandation de l’audit disait de passer devant les machines pour mettre à jour le fichier électoral (…) et la CENI n’a pas respecté cette recommandation principale qui demandait aux électeurs de repasser devant les machines, cela pour permettre de décanter et les décédés et les personnes qui ne sont plus là qui se sont déplacées et même les personnes fictives dont on parle toujours », a rappelé cet ancien commissaire de la CENI, aujourd’hui patron de l’UPG et membre du Front national pour la défense de la constitution.
Diawara Thierno Oumar / todiawara@guineerealite.info