L’activiste des droits de l’homme, Mamadou Kaly Diallo se dit victime d’agression de la part des inconnus. Selon lui, les faits se sont déroulés mercredi soir, à son domicilie privé, situé dans le quartier Hamdalaye, à Conakry dans la commune de Ratoma, « l’État guinéen s’est résolument engagé à bafouer la liberté d’expression, d’opinion et celle de manifestation en Guinée. Quand vous voyez les promoteurs de la nouvelle constitution et de troisième mandat qui sont en train de battre librement campagne sur le terrain en bénéficiant tous les privilèges de l’État, les accompagnements et tout ce que vous pouvez imaginer. Alors que le camp des opposants au changement constitutionnel sont harcelés, inquiétés et arbitrairement arrêtés », dénonce-t-il.
Pour l’activiste Mamadou Kaly Diallo, nul ne doit être soumis à la torture ni à des peines de traitement cruels, « moi, je pense que l’objectif recherché c’est pour atteindre l’intégrité physique, morale et surtout mentale des citoyens, en violation de l’article 7 du pacte relatif aux droits civils et politiques qui stipule que nul ne doit être soumis à la torture ni à des peines de traitement cruels ou dégradants. D’ailleurs les dispositions de cet article visent à protéger à la fois la dignité et l’intégrité mentale de chaque citoyen. Malheureusement, vous voyez des personnes en cagoules qui arrêtent un simple citoyen en longueur de journée dans ce pays », regrette-t-il avant de dénoncer les motivations de ses assaillants, « cela ne pourrait être lié qu’aux activités que je suis en train de mener. J’œuvre dans le cadre de la promotion et de la protection des droits de l’homme, pour qu’il y ait un véritable État de droit. »
Madeleine Kotus / madeleinekotus@guineerealite.info