Selon les explications du principal du collège Carrière, situé dans le quartier du même nom, dans la commune de Matam, à Conakry, un groupe de jeunes surchauffés a fait irruption dans l’enceinte de son école, lundi 17 février 2020, pour commettre des actes de vandalisme.
« Aujourd’hui, nous sommes arrivés on a trouvé d’abord que devant les bureaux des esprits malintentionnés ont cassé des œufs pourris et verser de l’huile devant les bureaux, dans les salles de classe sur les tableaux et voire les tables- bancs. Au moins huit (8) salles de classes sur vingt trois (23) sont concernées par ces actes. Et comme si cela ne suffisait pas, en plein cours, nous avons essuyé des jets de pierres. La seule riposte qu’on a pu faire, c’est de sensibiliser les enfants de ne pas sortir, heureusement ils nous ont écoutés, personne n’est sorti. Même ma voiture n’a pas été épargnée par ces visiteurs indésirables. Ils l’ont caillassée, les élèves ont voulu riposter je leur ai dit non, c’est ma voiture je ne veux pas qu’il ait de blessés », a expliqué Docteur Ibrahim Ringue Bah.
Poursuivant, Docteur Bah, principal du collège Carrière a affirmé que les assaillants sont bien des élèves, « (…) C‘est des élèves, je leur ai vu ils étaient habillés en tenue Kaki. Ce qui est déplorable c’est que ces enfants là sont venus s’arrêter devant des concessions et personne n’a essayé de les empêcher. Ils savent qu’on a beaucoup plus d’élèves dans la cours mais ils ont été incapables de défendre les enfants de jeter des cailloux ici. C’est dangereux, surtout pour une école de formation. Je ne veux pas que l’école fasse de la politique quelque soit la raison. Si des enfants sont dans les salles de classe, on doit éviter d’attaquer », a dénoncé le principal du Collège avant de regretter les dégâts subis par son établissement, « L’école a subi assez de dommages : des fenêtres défoncées, les vitres de ma voiture endommagées et la clôture de l’école a été également vandalisée. »

Madeleine Kotus / madeleinekotus@guineerealite.info