Des violences physiques ou verbales, des menaces de mort, des arrestations arbitraires et autres formes d’intimidations pour faire taire des journalistes issus des médias indépendants, la « préoccupante » question a été largement débattue, vendredi 7 février 2020, au ministère de la sécurité et de la protection civile.
Dans les échanges avec le ministre Albert Damantang Camara, Sidy Diallo, secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse privée de Guinée a interpellé son interlocuteur sur la nécessité d’assurer la protection des hommes de médias dans l’exercice de leur métier, souvent victimes de violences policières.
Au-delà des sanctions visant à mettre un terme à ces pratiques, Sidy Diallo a également proposé l’organisation des journées de concertation entre les hommes de médias et les agents des forces de sécurité en vue de « favoriser une franche collaboration entre les hommes de médias et la police », selon les termes du communiqué, transmis à notre rédaction.
En retour, le ministre de la sécurité et de la protection civile, M. Camara Albert Damantang a favorablement accueilli les différentes propositions faites par le syndicat de la presse privée en soutenant que « c’est à travers ce genre de rencontres que beaucoup de problèmes pourront être résolus » et que son département a hâte de vivre ces journées de concertation avec les médias indépendants.
Il reste à savoir si ces journées de concertation entre les hommes de médias et la police guinéenne ou encore des sanctions disciplinaires qui seraient infligées aux agents des forces de l’ordre, pourraient mettre fin au phénomène alors que la plus part des menaces proférées contre certains journalistes indépendants, seraient commanditées par des autorités.
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