Selon plusieurs médias locaux, au moins onze centrales syndicales viennent d’affirmer leur solidarité au combat du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée, dirigé par le général Aboubacar Soumah.
Pour joindre l’utile à l’agréable, ces centrales syndicales ont, dans la foulée, annoncé le dépôt d’un préavis de grève dès le 13 février courant. Elles l’ont fait savoir, vendredi 7 février 2020, à Conakry, à la faveur d’une rencontre avec le bureau exécutif du Slecg, en présence de son secrétaire général en la personne de M. Soumah qui s’est vivement réjoui de cette marque de solidarité et a mis l’occasion à profit pour faire une invite à l’ensemble des enseignants de rester mobilisés jusqu’à la victoire finale.
Notons que depuis pratiquement trois ans, l’école guinéenne enregistre des perturbations liées à l’amélioration des conditions de vie des enseignants. Récemment le gouvernement et quelques syndicats de l’éducation ont annoncé la signature d’ un accord de sortie de crise qui, malheureusement n’a pas pu apaiser les tensions.
Ces syndicats signataires qui ne sont pas à l’origine de la grève sont coptés par le gouvernement dans l’espoir de « saboter » mais en vain, l’élan du général Soumah alors que ce dernier aurait le soutien de la majorité des enseignants guinéens.
Diawara Thierno Oumar / todiawara@guineerealite.info