Décidément, les conditions d’organisation des élections législatives du 16 février prochain, ne passent pas inaperçues. En cause, des anomalies et autres manquements qui continuent d’entacher l’organisation de ce scrutin sont régulièrement dénoncés par la classe politique, la société civile voire même des observateurs.
Intervenant ce mardi 21 janvier, sur les ondes d’une radio locale, à Conakry, l’ancien président de l’Institution Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (INIDH) a fait, lui aussi, sa lecture de la situation. Mamadi Kaba a tout simplement souhaité la suspension du processus électoral en cours, histoire de corriger des « anomalies » pour un scrutin inclusif, « je souhaite personnellement que le processus soit suspendu afin qu’un minimum de dispositions soient prises pour permettre le caractère inclusif et que l’ambiance soit paisible », plaide-t-il avant de s’adresser directement au chef de l’État, « j’invite encore le président Alpha Condé à prendre des dispositions utiles pour le retour de l’opposition dans le processus électoral et à créer les conditions pour des élections paisibles, ça c’est extrêmement important, car aucun développement n’est possible dans des conditions de violences, de confrontations », a suggéré Mamadi Kaba.
Madeleine Kotus / madeleinekotus@guineerealite.info