Le leader de l’ONG Balai citoyen, membre du Front National pour la Défense de la Constitution était ce samedi 28 décembre 2019 au siège du parti MoDeL, sis à Kobaya, dans la haute banlieue de Conakry.
Sékou Koundouno, puisque c’est de lui, qu’il s’agit, était porteur d’un message de sensibilisation en vue de mobiliser les militants et sympathisants du MoDeL pour la marche de l’« ultimatum » prévue le lundi 6 janvier 2020 sur toute l’étendue du territoire, « nous allons nous battre conformément aux dispositions constitutionnelles afin de prouver que la Guinée ne peut, en aucun cas, être un royaume ou une monarchie. Le choix demeure simple: ce n’est ni les invocations à la mosquée ni à l’Église, ni les débats sur les réseaux sociaux qui nous feront quitter », déclare t-il.
Pour M. Koundouno, il y a eu toujours des martyrs pour consolider les acquis démocratiques, « ici comme ailleurs, chaque fois quand les pouvoirs publics se sont mis dans l’ordre d’idée de commettre la forfaiture, les patriotes, les démocrates, les républicains se sont levés pour leur barrer la route. Pour cet état de fait, nous sommes aujourd’hui à la 26ème victime. Je vous informe (…) Qu’il ne plaît à personne (…) Il y aura encore des morts, nous le souhaitons pas, il y aura des blessés, nous le souhaitons pas, il y aura des handicapés à vie, nous le souhaitons pas (…) Mais partout il y a eu des martyrs, il y a eu des sacrifices pour consolider les acquis démocratiques (…) », rappelle t-il avant d’annoncer, « nous venons vous dire que dans les jours et semaines qui vont suivre, le ton va changer, les actions d’envergure seront lancées (…) Comme d’habitude, nous comptons sur la partition des militants et sympathisants du MoDeL. Le 6 janvier 2020, le FNDC tiendra sa toute dernière marche, je dis sa dernière marche qui sera placée sous le show de la marche de l’ultimatum. Ce jour, un message de fermeté et de mise en garde sera lancé à l’encontre de M. Alpha Condé. Il aura le choix, soit de renoncer, soit de s’apprêter à affronter le peuple, parce qu’on ne se laissera pas faire (…) A partir du 13 janvier 2020, des actions d’envergure systématiques, à Conakry comme à l’intérieur du pays mais aussi au niveau de la diaspora seront lancées de façon illimitées, tant qu’il ne renonce pas à son putsch constitutionnel », a lancé M. Koundouno.
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