dimanche, mars 26

Plus d’actions que d’annonces. FNDC, rassurez-nous !

A la lecture  de la laconique lettre réponse de la mairie de Matoto au FNDC,  on se rend bien compte que Mr. Alpha CONDÉ avec la caution de ses  administrateurs, est prêt à tout pour réussir son projet. Rien d’étonnant venant de leur camp. Le week-end dernier, en marge d’un meeting à Boké, le chef de l’Etat a de nouveau haussé le ton contre les manifestations dans le pays. Tout simplement merdique. Face à Toss et sa tutelle, il nous faut du tonus pour empêcher le bonus qu’ils veulent nous imposer.

Les putschistes, eux, ne se sont pas rappelé qu’on est  en fin d’année pour annoncer leur maladresse à la nation. Alors, ce  peuple souverain de Guinée n’aura pas le choix. Il ne peut que célébrer ces fêtes de fin d’année que dans la riposte, s’il veut faire échec à leur projet. Ils sont en flagrant délit de parjure, le FNDC doit les traiter comme tels. D’ailleurs le FNDC n’a plus besoin  du quitus des autorités pour ses actions. Du moins si l’on veut être cohérent.  N’est-ce pas que le FNDC renie désormais la légitimité du chef de l’Etat, en vertu de la trahison de son serment ? Que faut-il encore attendre d’eux ?

Ces Judas de la République avaient-ils attendu un meilleur moment pour déguerpir les habitants de Kaporo et Dar-Es-Salam ? Avaient-ils pensé religion avant de profaner des lieux de cultes (mosquées et cimetières)? Sont-ils fondés à violenter et tuer les citoyens qu’ils sont censés de protéger ? S’étaient-ils préoccupés de la morale quand ils ont décidé d’éliminer l’obstacle Kéléfa Sall ? Sous le prétexte qu’on est en fin d’année, la République peut-elle cautionner que son existence soit compromise par les ennemis? Non, non et non !

Nous n’avons pas besoin d’attendre une nouvelle année pour résister au coup d’État civil des comploteurs contre la République. Pendant ce temps, le Président Alpha CONDÉ déroule son calendrier et le FNDC se contente de communiqués annonçant de futures actions.

Comment comprendre que, pour défendre le fondement de la République, tout leur soit autorisé, mais que pour défendre celle-ci, soit interdit à l’autre ? Le FNDC est face à l’histoire. Il doit rassurer par des actions fermes et non par ses annonces. Il n’y a pas de fin ou début d’une  année pour assister un peuple en danger fatal. Face à l’oppression d’un régime insouciant, la détermination et la résistance ne  doivent pas se limiter qu’à des déclarations. C’est du rapport de force sur le terrain que dépendra l’issue de la bataille. De toute évidence, l’affrontement voulu par le président sera inévitable. Que chacun le tienne pour dit. Le FNDC en premier bien sûr. Entre vaincre et laisser le peuple périr, il faut choisir. Et il n’y a pas de temps à perdre.

Après tout, nous aurons ensemble de nombreuses autres fins d’année à célébrer. Surtout, toutes ces célébrons ne seront que plus belles si nous triomphons du bras de fer que nous imposent les imposteurs

A jeudi donc, Dieu veille !

Ibrahima Diallo

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