Dans un rapport rendu public mercredi 13 novembre 2019, intitulé « Les voyants au rouge à l’approche de l’élection présidentielle », Amnesty International, à travers les « faits et les chiffres », est largement revenue sur les événements douloureux qui ont marqué la gouvernance du Président Alpha Condé. Selon le rapport, depuis 2015, au moins cent neuf (109) citoyens guinéens sont morts en détention dans les 33 prisons du pays.
Se prononçant sur les violences post-électorales survenues en 2018, Amnesty International dénonce la mort d’au moins dix neuf (19) autres personnes dont douze (12) tuées par les forces de l’ordre. L’organisation a également rappelé l’interpellation ou la détention de vingt-quatre (24) journalistes par la police nationale. Durant les quatre dernières années, Amnesty International a indiqué que soixante-dix (70) manifestants ont été tués par les forces de l’ordre et une centaine de personnes avaient été blessées dont plusieurs dizaines sont des mineurs.
Pour clore, Amnesty International a dénoncé les conditions de détentions dans les prisons guinéennes. Pour rappel, récemment, la procureure de la CPI a demandé aux leaders politiques de privilégier le dialogue et d’éviter les violences dans toutes ses formes.
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