Les réactions se multiplient au sein de la classe politique guinéenne au lendemain de la convocation du corps électoral par le Président Alpha Condé qui confirme ainsi la date du 16 février prochain pour la tenue des législatives.
À l’Union des Forces Républicaines (UFR), cet acte présidentiel ne suscite aucun intérêt. C’est du moins ce qu’a déclaré son responsable de la communication. Ahmed Tidiane Sylla, au nom du parti, exige tout d’abord le départ du président de la CENI, maître Salif Kebé « Cette date là n’est pas conforme au délai prescrit par le code électoral. Mais tout d’abord nous réclamons la tête de maître Salif Kebé parce qu’il a fait de cette CENI une institution dépendante du Président de la République. Il y a quelques jours, l’organisation internationale de la francophonie (OIF) évoquait les mêmes problèmes que nous avions dénoncés auparavant », a-t-il déclaré.
Madeleine Kotus / madeleinekotus@guineerealite.info