mardi, septembre 26

Pourquoi la Guinée peine toujours à organiser le procès des massacres du 28 septembre ?

Dans un discours à l’occasion de l’an 10 des tueries au grand stade de Conakry, le PM a exprimé la volonté de son gouvernement de faire la lumière sur ces massacres: « Pour celles et ceux de nos compatriotes qui ont vécu dans leur chair, les viols, les outrages, les sévices, les coups et blessures ou les disparitions de proches du fait notamment de ces violences qui ont endeuillé la Guinée et consterné le monde entier, je veux les rassurer de notre détermination à œuvrer pour la manifestation de la vérité et pour la lutte contre l’impunité. Tous les présumés auteurs desdites exactions, quels que soient leur appartenance politique, leur titre, leur rang ou leur grade, devront répondre de leurs actes devant la justice de notre pays« , a promis Kassory Fofana.

A la question de savoir les raisons qui bloquent l’organisation d’un procès tant réclamé par l’opinion nationale et internationale, le chef du gouvernement guinéen déclare: « Certes, les enquêtes judiciaires ont pris du temps dans un contexte, comme vous le savez, marqué par la réforme de l’institution judiciaire de notre pays, eu égard à l’état de délabrement dans lequel le système judiciaire a fonctionné depuis l’accession de la Guinée à l’indépendance. En outre, la gravité exceptionnelle des crimes perpétrés, la nature et l’ampleur du nombre de victimes et de témoins, de même que le statut et les rôles des personnes inculpées et la complexité du dossier pénal ont poussé le pool des magistrats instructeurs à travailler avec prudence et patience. Les difficultés humaines et matérielles rencontrées sont tout aussi considérables. »

La Rédaction / redaction@guineerealite.info

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