L’opération d’installation et de formation des membres des démembrements de la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante), l’organe en charge de l’organisation des élections en république de Guinée, a pris fin lundi 9 septembre 2019 à l’intérieur du pays. Ce processus d’installation et de formation est l’une des premières étapes dans l’organisation des élections devant permettre au renouvellement du mandat des 114 députés du parlement.
Dans une interview accordée à notre rédaction, le directeur adjoint du département démembrement à la ceni est superviseur de la zone Mamou, Dalaba et Pita. Pour Boubacar Biro Barry, l’installation de ces démembrements s’est passée dans les règles de l’art: « Nous pouvons vous dire que sur l’axe Mamou-Dalaba-Pita, il n’y a aucun problème par rapport à l’installation, tout le monde a été installés et tout le monde y a participé dans une grande transparence. A Mamou, il y a eu 155 installés, à Dalaba 96 et Pita 151 membres installés dans une transparence totale. Ces agents ont été formés sur la connaissance des organes de gestion des électeurs (O.G.E), sur le rôle et responsabilité des membres des démembrements principalement sur le cadre institutionnel de la Ceni », a déclaré le commissaire Boubacar Biro Barry.
Concernant le matériel, notre interlocuteur affirme que les kits sont insuffisants et d’autres ne sont pas aptes à être utilisés: « On a fait l’inventaire du matériel existant. Il y a trois(3) types de matériels qu’on a inventoriés. D’abord le matériel informatique, le matériel électoral et le matériel logistique. Du point de vue matériel informatique on a trouvé quand même que tous les équipements mis à la disposition des CEPI, Commission Électorale Préfectorale Indépendante, sont en bon état et peuvent toujours fonctionner.
Au niveau du matériel électoral, la quantité disponible n’a aucun problème, mais elle n’est pas suffisante pour une élection nationale telle qu’on projette tenir. Ce sont les urnes, les isoloirs.
Concernant les matériels logistiques, dont les motos, elles sont devenues des épaves, donc elles ne pourront pas être utilisées. Parce que c’est des motos qui datent depuis 2015. Ces motos ne pourront plus être utilisées.
Il faut penser déjà à comment trouver d’autres moyens. C’est-à-dire des appuis de l’État et d’autres partenaires pour équiper ces démembrements, trouver des moyens leur permettant de fonctionner dans des conditions plus ou moins acceptables. Il faut faire en sorte que ces motos soient disponibles pour que les démembrements puissent fonctionner », a expliqué Monsieur Barry avant d’annoncer: « Bientôt la seconde phase va être entamée, il s’agira là de la révision des listes électorales », a-t-il conclu.
Madeleine kotus / madeleinekotus@guineerealite.info