C’est un secret de polichinelle. Les journalistes guinéens issus des médias indépendants traversent une période critique de leur histoire. En cause, des menaces, des intimidations et autres interpellations sont monnaie courante. Le dernier cas en date, c’est le placement sous contrôle judiciaire du journaliste Diallo Souleymane patron du groupe « Lynx-Lance » et le Directeur général de Lynx FM Aboubakr.
Des réactions fusent de toute part, même au sein de la mouvance, des partis alliés ont haussé le ton pour dire stop à cet « acharnement judiciaire contre les journalistes ». C’est le cas du vice-président du parti FND (Front National pour le Développement), dirigé par Makanera Kaké. Barry Boubacar n’est pas allé du dos de la cuillère: « D’abord je condamne tout acharnement judiciaire contre la presse. La presse devrait être indépendante d’autant plus que la liberté d’expression est garantie par notre constitution. Je pense que le gouvernement devrait faire en sorte pour que cette liberté d’expression soit effective en République de Guinée en protégeant les journalistes. Sans la presse il n’y a pas de démocratie. En un mot c’est grâce à la presse qu’une Nation existe. Je pense que sur cette question, le gouvernement devrait revoir ses copies. Ce n’est pas parce que je suis de la mouvance que je ne saurais me prononcer. Il faut arrêter cet acharnement contre les journalistes », a-t-il déclaré.
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