Le président du Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne (CNOCS) est loin d’apprécier l’exercice de la politique par les politiciens Guinéens. Dansa Kourouma, puisque c’est de lui, qu’il s’agit, a vigoureusement dénoncé le clanisme, l’ethnocentrisme et le régionalisme qui minent la politique guinéenne.
« En GUINEE, le discours politique est de plus en plus dégueulasse et dépravant… Ah la politique à la guinéenne ou la triptyque de la honte démocratique:
1) Clanisme: une association de dinosaures qui se maintiennent à la tête de leur entreprise politique grâce à la culture de la médiocrité et la soumission de la relève (jeunesse) à la mendicité.
2) l’ethnocentrisme et le régionalisme: absence de fondements légaux et d’idéologies cohérentes. Les membres du club se maintiennent en infestant ce qu’on a de plus égoïstes (ethnie, la famille, la religion…); ces valeurs sont les plus sensibles à l’instrumentalisation.
3) la corruption d’abord ensuite les menaces et la délation: ils ont pillé et pillent pour acheter toutes les consciences par l’argent qu’il ont détourné au préjudice du peuple ou celui destiné au développement. Les mœurs, la culture et les principes moraux sont les cibles à détruire par notre classe politique. Comme l’émanation de ce sodique projet citoyennecide, l’administration guinéenne a toujours été un instrument de propagande et de concussion au service du pouvoir.
A quand la fin de ce système entretenu par la peur et la haine. Car nécessairement il doit être démanteler avant qu’il ne soit irréversible. A quand l’élite politique saura que l’ethnie n’a pas de place au sein de l’Etat, mais c’est le citoyen qui en est le fondement. Ce qui est clair, on peu conquérir le public en utilisant ou instrumentalisant l’ethnie mais on ne peut pas développer par l’ethnie. Le débat sur l’identité collective doit être au cœur de toutes les réformes publiques. Plus on élève la barre des valeurs communes et des principes sociétaux, plus la société se portera au mieux. Fin de citation…
Actuellement ces valeurs sont terrées dans les ténèbres. J’ai fais un rêve et je me suis rendu compte que la médiocrité et la misère entretenues depuis la nuit des temps dans notre pays le sont à dessein pour maintenir, téléguider ou voir ensorceler l’esprit citoyen et patriotique. L’éducation et la santé ont été anéanties, la jeunesse hypnotisée par la pauvreté dans sa forme la plus humiliante…
Comme le Sida quand la pauvreté affecte la jeunesse, la couche productive et la pointe de l’innovation, la société tombe dans une immuno-déficience incurable. Elle se désintègre (Société) et se dissout dans la misère. Pour le fort on improvise, menace, réprime et le faible conteste tout ce qui est ordre social ou économique », a déclaré Dansa Kourouma, patron du CNOSC.
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