Pour Bah Oury, une page semble tournée. La porte du parti dont il a toujours revendiqué la paternité lui a été fermée malgré la décision de justice demandant sa réintégration et sa main tendue pour un dialogue franc et constructif. Cellou Dalein Diallo avait, récemment encore, aux États-Unis, réitéré son refus de lui voir réintégrer le parti. De son exclusion en février 2016 aux décisions de justice aujourd’hui, ces deux hommes étaient à couteaux tirés.
Finalement, convaincu de la faiblesse de ses chances d’y être accepté, en tout cas aujourd’hui, il s’y résout et se décide dorénavant de suivre son chemin, son destin politique: « J’ai fait ce que j’avais à faire. Ils ont cherché à nuire à ma réputation en conspirant avec des moyens extrêmement importants. Ces petits combats de tiraillements sont derrière moi. Je tourne la page définitivement. Je ne vais pas me tirailler avec les uns et les autres pour l’UFDG », a-t-il déclaré.
Déclaration qu’il a aussi réitérée dans l’interview accordée au quotidien Jeune Afrique où, soutient-il « Il faut se rappeler que l’UFDG est formée de plusieurs courants, qui ont cimenté ce que le parti est devenu. Mais aujourd’hui, le parti est entré dans une logique totalitaire ».
Amara Pendessa pour la Rédaction du groupe Sud Média Guinée