Au moins une quarantaine de personnes, en majorité des migrants d’origine d’Afrique subsaharienne, a été tués dans ces raids aériens. L’attaque s’est produite à Tajoura dans la banlieue de la capitale Tripoli dans un centre de détention.
Le bilan pourrait s’alourdir, selon un porte-parole des services de secours libyens qui parle de 80 blessés, dont certains seraient dans un état critique. « Les sauveteurs sont toujours à la recherche d’autres victimes puisque le centre abrite près de 600 personnes, à la fois des migrants arrêtés après avoir tenté de traverser la Méditerranée, mais aussi des réfugiés enregistrés par le HCR », a-t-il indiqué.
La communauté internationale se dit indignée. L’ONU dénonce un possible « crime de guerre ». Le bureau du Haut Commissariat des Nations unies pour les refugiés (HCR) s’est dit « extrêmement préoccupé » et de son côté l’Union africaine a « condamné fermement » cette attaque meurtrière.
Rappelons que ce n’est pas la première fois qu’une attaque vise ce centre puisqu’il avait déjà été victime d’une action similaire en mai dernier. Difficile de savoir s’il s’agit d’un tir volontaire ou d’un dégât collatéral des combats entre le gouvernement d’union nationale de Tripoli et les forces du maréchal Haftar, qui cherchent à s’emparer de la capitale depuis plusieurs semaines.
Avec Rfi