Selon des médias étrangers, les villages de Gangafani et de Yoro, près de la frontière avec le Burkina Faso, ont été touchés lundi par des attaques meurtrières. Interrogé par nos confrères de Rfi, le procureur du pôle judiciaire spécialisé de lutte contre le terrorisme, Boubacar Sidiki Samaké, avait évoqué un « bilan provisoire de 14 morts ».
Une source militaire malienne citait pour sa part un bilan de « 40 civils tués », des estimations confirmées par des élus locaux sous le couvert de l’anonymat.
Dans un communiqué rendu public en début de soirée, le gouvernement Malien a fait état d’un bilan provisoire officiel de 38 morts et de nombreux blessés.
Notons que le nord du Mali était tombé en 2012 sous la coupe de groupes jihadistes, en grande partie dispersés par une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit. Mais jusque-là, des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, malgré la signature en 2015 d’un accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes.
Avec Rfi