En Guinée, « on ne joue plus de la flûte pour chanter le courage et l’amitié mais pour le prix de la sauce » dixit l’écrivain Tierno Monénembo
« Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. » Tocqueville
Hissez un rat au sommet de l’Etat, tous les Guinéens viendront s’agenouiller ! A force d’opportunisme et de démagogie, nous sommes devenus un peuple de laquais qui prend un malin plaisir à fabriquer ses tyrans et à leur offrir des verges pour se faire botter le cul. Du postier, Sékou Touré, nous avons fait « le responsable suprême » d’une révolution aussi criminelle que surréaliste ; du soudard Lansana Conté, un général, du pompiste Dadis Camara, le Moïse des nouveaux temps ; du tigre en papier, Sékouba Konaté, un kaiser des tropiques ; de l’éternel étudiant Alpha Condé, un professeur-président et bientôt peut-être, un mangué à vie. Les titres ronflants, les discours creux, les louanges à quatre sous, ça nous...