Les sections scolaires et universitaires- RPG-Arc-en-ciel : l’analyste politique Aly Souleymane Camara condamne la politisation des établissements d’enseignements publics

Les réactions continuent à tomber pour dénoncer la sortie inattendue du désormais militant du RPG Arc-en-ciel, dimanche au siège de la dite formation politique. Si les politiques dénoncent le discours et remettent en cause l’état de santé d’Alpha Condé, d’autres acteurs de la vie sociale par contre, s’attaquent à la création des sections du RPG Arc-en-ciel dans les établissements scolaires et universitaires.

Parmi ces acteurs, l’analyste politique Aly Souleymane Camara, condamne la politisation des établissements publiques. « La seule chose que je condamne c’est le fait de présenter ces jeunes comme étant une section du RPG d’établissement public. Là je l’ai condamné parce que les établissements publics sont apolitiques. Qu’ils soient les universités ou les écoles publiques collèges ou lycées ils sont apolitiques. Donc le fait de prendre ces jeunes, les envoyer au siège du rpg, montrer à Alpha Condé qu’on a maintenant à nos seins les 100 jeunes sections de jeunes issues des institutions d’enseignements supérieurs  et secondaires. Je condamne cela ».

Et, il renchérit « A partir du moment où ils font cela, ils donnent une autre impression. Parce que les gens se sont insurgés contre les actes que nous avons vu au siège de l’UFDG quand on n’a dit section cailloux. Ça effrayé tout le monde. C’est pareil aussi pour ces jeunes là », l’analyste politique fait la comparaison.

Donc, il faut forcément que les partis politiques essayent de mettre fin à cela poursuit-il « Parce qu’il peut y avoir des mouvements de contestations dans les établissements d’enseignements. Mais il ne faut pas que ces mouvements là, ces associations aient des connotations politiques, c’est une atteinte à la sûreté de l’Etat. Parce que ces jeunes là sont sans formation politique. Donc un homme qui n’a pas une formation politique vous lui donner la parole publique mais il va dire ce qu’il a envie de dire et tout le monde n’a pas droit de dire ce qu’il a envie de dire sinon quoi ça va être des déclarations va-t- en guerre », a indiqué ce chargé de cours de communications politiques à l’université Général Lansana Conté de Sonfonya.

Pour la Rédaction du groupe Sud Média Guinée (Ibrahima Djikiné)

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