C’est du moins la lecture qu’on pourrait faire du communiqué du ministre guinéen de l’information et de la communication, rendu public samedi 02 mars 2019, selon lequel, seuls les journalistes choisis par la cellule de communication du gouvernement pourraient désormais couvrir les conférences hebdomadaires des ministres. La décision du ministre Amara Somparé vient confirmer davantage la volonté du gouvernement Condé à porter atteinte à la liberté de la presse en Guinée.
Sachant le rôle primordial que jouent les médias dans la consolidation de la démocratie et la bonne gouvernance, il est incompréhensible qu’on puisse interdire à la presse privée d’accéder à l’information publique, de surcroit, par un pouvoir dirigé par un prof de droit qui, curieusement a vécu dans un Etat aussi respectueux de la démocratie et des droits de l’homme, qu’est la France.
Avec cette décision du gouvernement, vivement condamnée par moult observateurs, l’accès à l’information publique est loin d’être une réalité en Guinée et la liberté de la presse est une fois de plus, remise en cause.
Pour la Rédaction du groupe Sud Média Guinée (TOD)