Actuellement en tournée dans la savane guinéenne, le leader du parti Guinée Débout et sa suite ont été contraints de rebrousser chemin. Pour cause, leur cortège a été bloqué avant d’être caillassé par un groupe de jeunes surchauffés. La scène s’est déroulée à Tiguibiri, à quelques kilomètres de la ville de Siguiri.
Selon nos informations, ces jeunes seraient des militants du parti au pouvoir, le RPG Arc-en-ciel dans la préfecture de Siguiri. Notre source indique que cet acte serait commandité par certains cadres de la mouvance, dans le but de saboter le périple de prise de contact du jeune leader politique Siaka Barry avec les populations à la base.
Avec cet autre incident « regrettable », on est en mesure de dire que s’attaquer aux cortèges des leaders politiques guinéens est devenu un moyen prisé pour les auteurs. Pas plus tard que le week end dernier, le cortège du principal opposant au régime d’Alpha Condé, Cellou Dalein Diallo, avait été attaqué par des agents de la CMIS alors qu’il rentrait d’une tournée à l’étranger qui lui a conduit notamment, à Dakar. Un sujet qui continue de défrayer la chronique, a amené la victime (Cellou Dalein Diallo) à saisir la justice pour qu’enquête soit menée et justice faite.
La question que bon nombre d’observateurs se posent, est de savoir si l’on a besoin de promouvoir ces actes dans une démocratie ? Je dirais non. En s’inspirant des discours de tous les acteurs politiques du pays, le mot démocratie apparait partout, comme pour dire qu’ils reconnaissent tous, que la Guinée est un pays démocratique.
La sécurité des Citoyens est de la responsabilité de l’État; cette même mission régalienne va aussi à la protection des adversaires politiques. C’est ainsi fonctionne l’État de droit !
Pour la Rédaction du groupe Sud Média Guinée (TOD)