La préfecture de yomou est située à plus de 1000 kilomètres de la capitale Conakry. Cette préfecture de la région administrative de N’zerékoré est en manque criard d’infrastructures sociales de base. La délocalisation des festivités de l’indépendance nationale a suscité de l’espoir chez bon nombre de citoyens. Cet espoir s’est vite transformé en déception et interrogation. Car les activités lancées à cette occasion sont aux arrêts depuis plus de 3 ans maintenant.
Parmi ces activités, figure le bitumage de l’axe routier Yomou-N’zérekoré. La jeunesse de yomou est loin d’apprécier le retard accusé dans le cadre de l’achèvement de ces chantiers. Elle décide de se faire entendre en exigeant la relance des travaux. Dans un courrier adressé aux autorités préfectorales, l’Association des Fils pour le Développement de la Préfecture demande des explications autour de ces chantiers. « Nous avons menés des enquêtes récemment pour savoir si ces chantiers ont bénéficié d’un financement. Elle nous a permit de connaitre la vérité dans cette affaire. Les travaux ont été bel et bien financé. C’est pourquoi nous exigeons l’achèvement des travaux » a déclaré Antoine Monémou porte parole de l’association des fils de yomou.
Pour afficher sa détermination, elle projette une marche pacifique le 26 février prochain. Cela pour attirer l’attention du président de la république sur cette situation. « la jeunesse est déjà informée et sensibilisée par rapport au bon déroulement de cette protestation pacifique. Nous voulons voir la fin de ces travaux c’est une nécessité pour nous. Aujourd’hui yomou n’a pas de route, pas de l’hôpital et de commissariat dignes de noms » a lancé le porte parole de la jeunesse.
La situation doit interpeller le chef du gouvernement, Ibrahima Kassory Fofana qui fait de la lutte contre la corruption, une de ses priorités. Pratiquement, toutes les régions qui ont bénéficié de la délocalisation des festivités de la fête de l’indépendance sont confrontées aux même réalités.
Pour la Rédaction du groupe Sud Media Guinée (Ibrahima Djikiné)