Michel Pépé Balamou, Secrétaire général du syndicat national de l’éducation -SNE-, droit dans ses bottes, exige à l’État l’engagement des enseignants contractuels. Prenant fait et cause pour eux, il estime qu’ils ont sauvé l’école guinéenne pendant les trois (03) mois de grève à l’appel du SLECG.
Pour ce syndicaliste la réticence autour du dossier des enseignants contractuels s’explique par la mauvaise volonté des personnes tapies dans l’ombre et qui, pour des intérêts égoïstes, s’activent à leur remplacer. » M. le président est dans la volonté d’engager tous ces jeunes au niveau des effectifs du corps enseignant. Mais des cadres véreux veulent remplacer ces jeunes en situation de classe par d’autres personnes« , dénonce-t-il.
Si rien n’est fait pour permettre à ce que ces jeunes contractuels soient rétablis dans leur droits, le SNE se réservera le droit d’appeler à une grève de solidarité.
» Il faudrait que le gouvernement comprenne qu’il n’a plus d’intérêt à ce que la grève s’enlise. Par ce que si ça s’enlise sait que le SNE sera obligé de déclencher une grève de solidarité pour ces enseignants contractuels « , a menacé le secrétaire général du jeune syndicat.
Une assemblée générale est convoquée à cet effet au siège du syndicat national de l’éducation ce samedi 16 février.
Pour la Rédaction du groupe Sud Média Guinée (Djikiné Ibrahima)